30 nov. 2010

Les guitares de M - un article qui fait du bruit

En attaquant mon article les guitares de Mathieu Chedid je souhaitais, en toute modestie, faire un petit recensement des guitares utilisées sur scène. 
Les recherche avançant, le sujet s'étoffant, je m'aperçois que bien peu de fans ont creusé la question d'où bon nombre de visiteurs qui atterrissent sur mon court article.

Tout d'abord un grand merci aux visiteurs quotidien. (A ce jour c'est plus de 600 consultations uniques de cet article)

Et surtout, merci pour les informations qui me sont transmises pour me permettre d'étoffer ce recensement.

28 nov. 2010

Hohner Organa 12 - Harmonium

Un petit sujet sur un instrument atypique...
Pourquoi j'en parle, tout simplement parce qu'il est passé entre mes mains il y a quelques années et que je repense parfois à cet instrument atypique, historique (de mon point de vue) et totalement inconnu...



Le Organa 12, fabriqué par la fameuse firme Hohner est un harmonium portatif à 49 touches (4 octaves).  A première vue, il apparait clairement comme l'arrière-arrière grand-père de nos anciens synthétiseurs ou actuels claviers MIDI. Techniquement, le son cet harmonium (parfois appelé orgue expressif), se rapproche davantage de l'accordéon que de l'orgue car les notes sont produites par des anches métalliques libres et non par des tuyaux.

Pour comprendre le pourquoi d'un tel instrument, il faut revenir au contexte des instruments de cet époque.

Après des décennies d'utilisations de pédaliers pour alimenter en air les harmoniums, Hohner dans les années 50-60* innove en intégrant dans le cœur de l'instrument un ventilateur électrique. Le principe est simple, une turbine propulse de l'air sur des anches métalliques dont l'ouverture est commandée par les touches du clavier. Miracle de l'électricité, l'harmonium devient autonome...
Le Hohner Organa 12 est une version dite "de voyage" (avec sa dizaine de kilos tout de même...). Le coffrage est réalisé intégralement en bois avec une tentative d'isolation de la soufflerie, seul le capot,  les touches et les boutons sont en plastique.
Hélas, le coté autonome de cet instrument s'avère être également son principale défaut. Le bruit du ventilateur, une fois lancé a une nette tendance à s'imposer couvrant en partie le son produit



Cet instrument révolutionnaire (dans une certaine dimension) a eu en revanche un succès aussi fort que court, puisque quasi immédiatement en concurrence avec les premiers orgues électronique tel le fameux orgue Hammond (le B-3 entre autres...) et les différents synthétiseurs portables qui apparurent par la suite. Le procédé fut totalement abandonné que ce soit sur les harmoniums ou sur les clavier portables de ce type laissant rapidement la place aux tout électronique puis au tout numérique...

Quelques rares exemplaires circulent encore, généralement entre les mains des collectionneurs...  Pour suivre la (timide) cote de cet instrument, direction Audiofanzine

Photos : Guill. Droits Réservés
*Si quelqu'un a des précisions sur l'année de lancement puis la période de fabrication, je suis preneur...

23 sept. 2010

Les trésors d'André Geerts

(Petit titre en clin d'œil à mon premier post Les trésors de Jojo.)

La triste nouvelle du décès d'André Geerts cet été, ne m'avait absolument pas donné envie de faire un sujet, que pourtant j'avais en tête depuis longtemps...
Plutôt que de partir dans une biographie/bibliographie que l'on trouve un peu partout sur le net, j'ai juste envie de partager pour ceux qui ne les auraient pas croisées, ces deux magnifiques planches de Jojo.

La première présentée par la Galerie 9ème art début juillet 2010, retrace le pourquoi du comment de l'éternel casquette de Jojo. (D'ailleurs pas si éternelle, il paraitrait que dans le tome 18 à venir Mamy Blues*...je n'en dit pas plus...).

La seconde planche, extrait de la ballade des 4 saisons est un coup de cœur tout simplement...


*Mamy Blues sortie prévue le 1er octobre 2010

12 août 2010

RG - Frederik Peeters

Deux planches de Frederik Peeters pour la série RG


A gauche le premier tome (planche 62), à droite le second (planche 88).

A l'occasion d'une séance de dédicace l'auteur m'avait expliqué que ce travail en couleur devait renvoyer aux 4 saisons, chaque album étant travaillé intégralement dans une dominante. L’arrêt regretté de cette série ne nous permettra pas profiter de ce parti-pris.

Nouvelle peau

Les (quelques) lecteurs réguliers s'en seront aperçu, En attendant octobre a changé de peau...
Sans chercher à révolutionner le blog, je souhaitais avant tout élargir les colonnes de lecture pour laisser une plus grande place au texte et donc, au contenu...
Dans l'immédiat je teste encore ce nouveau template Blogger, certain buggs de mise en forme de police peuvent apparaitre, ils seront prochainement corrigés.

10 août 2010

Simon's Cat de Simon Tofield

Pour l'anecdote c'est dans une librairie américaine que j'ai découvert Simon's cat. L'ouvrage, qui attendait là sagement sur un coin de rayon, m'avait tapé dans l'œil. Je pensais avoir fait une découverte... et non !!! je croise il y a quelques jours l'ouvrage au rayon de la FNAC...

Simon's cat c'est avant tout un site où Simon Tofield, dessinateur anglais, propose des vidéos dont le personnage central est, vous l'aurez deviné, un chat... L'auteur partageant sa vie avec trois représentants de la classe féline Hugh, Maisie et Jess c'est avec un réalisme déconcertant et la finesse de l'humour anglais qu'il nous propose de petites séquences animées illustrant la vie quotidienne du félin dont la préoccupation principale reste son estomac et les moyens pour le remplir. Les amis des bêtes se tordront de rire et les un-peu-moins-amis ne pourront retenir leur sourire.
Simon's cat une calamité de chat (titre français) est un ouvrage qui reprend ces vidéos. Les fans pourraient craindre de perdre le réalisme des vidéos, il n'en est rien. Preuve du talent de l'auteur, les dessins silencieux restent hilarant. Seuls les miaulement du chats manquent quelques peu au comique des situations.

Bref, pour ceux qui ne connaissent pas, jetez vous sur les vidéos sur le site officiel Simon's cat ou sur Youtube

9 juil. 2010

RG de Peeters et Dragon

Décidément, l'été est propice à la lecture,
second post Bd de la semaine. 
Après promis j'essaye de varier les sujets.


Dans le flot des sorties, il y a toujours des titres que l'on loupe pour finalement les croiser tardivement voire très tardivement. RG de Frédérik Peeters et Pierre Dragon en est l'exemple parfait.



Trouvé par hasard dans un bac d'occasions le trio : titre, couverture, auteurs, m'a tout de suite intrigué. Dans la soirée je dévorais les 112 pages de cet album au scénario ultra-réaliste qui nous plonge à bras-le-corps sur le terrain (et pour cause, Pierre Dragon scénariste est ou a été flic aux R.G). 
Coté dessin, le travail de Frédérick Peeters est à tomber, un trait brut plein de vie, des angles et des plans que l'on voit rarement et de magnifiques illustrations de Paris la nuit.
Le tout édité dans la Collection Bayou, format que j'affectionne particulièrement pour son coté bel objet tout en étant extrêmement agréable à lire.

Résumé :
Dragon appartient aux RG depuis 5 ans. Son quotidien c'est la planque, les heures de surveillance ingrates, le terrain et l'investigation en tous genres. Sa méthode l'audace, la pugnacité. Ses récompenses, les coups d'adrénaline et les contrariétés du système politico judiciaire français...
En bon flic déterminé, il se voit confier un « boulot discret ». Diriger une cellule spéciale, non officielle, qui aura la charge de surveiller un groupe de trafiquants suspectés de financer une organisation terroriste.


Coté actualité, après deux tomes la série est arrêté,  Jean-Claude Bauer a annoncé en avril 2010 qu'il reprenait en collaboration avec Pierre Draguon la série RG (arrêtée après deux tomes). La série changera de titre et s'appellera AFFAIRES RÉSERVÉES. Sortie prévue courant 2011 aux éditions HUGO et Cie.

5 juil. 2010

Blast de Manu Larcenet

Vu la claque que je m'étais pris avec le Combat ordinaire j'avais gardé Blast de Manu Larcenet au chaud, dans un coin. Je voulais vraiment prendre le temps de le lire. 
Les 1h30 du Paris-Sablé de jeudi dernier m'ont semblé un moment opportun...

Et cette nouvelle claque, attendue, est arrivée doucement mais surement... Une atmosphère sombre, bizarre, inquiétante tout comme Polza Mancini son personnage singulier. Cette carcasse à la vie tourmentée qui tente d'expliquer face à deux policiers sa vie en rupture avec la société.  

Où commence la réalité, où s’arrête son imagination ? Mancini reste le maître de la conversation et nous emmène avec lui...


22 juin 2010

Sandawe boucle son premier projet Il Pennello

Pour donner quelques nouvelles du projet Sandawe lancé en début d'année...
cf ces deux précédents posts :

C'est le vendredi 11 juin 2010, soit cinq mois après le lancement des éditions Sandawe, que le projet Il Pennello a atteint son financement.  Au total, c'est 260 édinautes qui ont fait confiance à Jean-Marc Allais et Serge Perrotin pour accompagner le premier album financée sur la base du crowfunfing.

Comme j'évoquais dans mon précédent article sur le sujet, Il Pennelo a bénéficié d'un effet de curiosité et d'aubaine assez fort en tant que premier projet. Passé la barre des 80% le compteur s'est emballé pour atteindre en deux semaines les 100%.
Ce cap est de très bonne augure pour les éditions Sandawe. Comme bien d'autres j'attends maintenant avec impatience la sortie effective de l'album.  Espérons que l'émulation de ce premier financement bénéficiera rapidement aux autres projets en cours de finacement. Pour l'instant Maitre Corbaque est en seconde place(39%) mais Maudit mardi (22%) et Hell West (21%) ne sont pas loin derrière...

16 juin 2010

BD - La mise en couleur comment ça marche ?

Dans mon dernier article bd (Maudit Mardi-création pas à pas), je soulevais quelques reproches à l'arrivée des nouvelles technologies dans la création BD préférant personnellement la méthode "traditionnelle". Point de vue certes limité en tant qu'amateur d'originaux face à une souplesse et au gain de temps au bénéfice de l'auteur.  
Dans le Making-of présenté précédemment, Nicolas Vadot nous explique  sa méthode de travail case par case en format A3 qui sont scannées puis recomposées sur Photoshop.
Toujours dans une démarche de découverte de la création BD je suis tombé sur une page où Benoit Bekaert, coloriste BD nous fait une sympathique présentation de son travail.

Pour rappel, en BD la mise en couleur peut se faire via plusieurs techniques :


- La première considérée comme "traditionnelle" est effectué sur un tirage particulier de la planche appelé "bleu", les traits d'encrages apparaissant en bleu-gris clair. Le coloriste travaille généralement à l'aquarelle appliquée au pinceau ou à l'aérographe.
 
- La seconde est la couleur directe, la couleur est appliquée directement sur la planche encrée (toute technique est alors possible). Le résultat est immédiat et visuellement assez fort, en revanche, il n'offre pas les possibilités de recherche d'un bleu et surtout, il ne donne pas le droit à l'erreur.
 
- Enfin, la dernière méthode, de plus en plus utilisée pour des raisons évidentes de souplesse est le recours à l'informatique. La planche encrée est scannée (voire composée sur ordinateur comme pour Nicolas Vadot) puis colorisée sur Photoshop.


Plus technique, Laurel propose également sur son blog (que l'on ne présente plus) un petit tutorial simple mais plus accessible sur la mise en couleur sous Photoshop.

crédits images : le blog a set , un crayon dans le cœur

10 juin 2010

Les guitares de Matthieu Chedid

Concert de -M- hier soir au Zénith de Paris... bluffant... même si j'ai émis quelques petites critiques (clin d'oeil personnel).
Plutôt que de partir dans un récit de cette soirée (vous en trouverez bien d'autres ailleurs), séduit par ce guitariste hors pair, j'avais envie d'essayer de faire un petit recensement des guitares que Mathieu Chédid utilise sur scène. Le sujet est vaste, il posséderait, parait-il, une sacré collection d'une quarantaine de guitares.
Ce sujet sera réactualisé au fil de mes recherches, n'hésitez pas à me faire des remarques... 

Utilisées sur la tournée 2010 :

Une Fender Stratocaster sunburst série L de 1964
Les avis divergent mais mes recherches confirment l'année. Cette guitare est l'une des préférée de -M- aussi bien utilisée en tournée que sur des concerts plus simples, sur les plateaux ou en studio. 
  
Une takamine customisée avec son damier, guitare classique montée en cordes acier (et du coup accordée un 1/2ton ou 1 ton en dessous) 

Une strat blanche  
(en recherche d'infos)

 
Enfin la guitare de la tournée, la "Tanagra" guitare novatrice conçue par un luthier lillois, Charles Hannotte.
Voir cet article de la Voix du nord

Et plutôt que de vous en parler, je laisse l'intéressé faire sa démo :


 
Vues précédemment :
 
La fameuse "Billie", LA guitare rose, icône du troisième album.
    
Cette guitare, qui porte le nom de la fille de Matthieu Chédid, a été conçue par Cyril Guérin, luthier français. Elle a été réalisé en deux exemplaire roses, montés avec un jeu de cordes nylon. Il existe également une "Black Billie" montée en cordes acier et une Billie blanche, modèle en douze cordes.
Pour plus d'infos, allez donc voir cette excellente interview.

Une Rickenbacker

Une Gibson Firebird


Une Korina Flying V Epiphone

"Chez -M-. ç'est le show qui détermine tout : Chaque morceau représente pour lui un environnement acoustique, c'est lié je pense à son rapport avec la musique. S'il a envie d'être teigneux, haineux il va utiliser la Firebird, s'il a envie de donner plus d'expressivité et de légèreté , il va utiliser sa Strat, s'il veut y mettre beaucoup d'effets scéniques, il utilise cette guitare très pointue Felline . C'est sa magie justement, c'est lui qui choisi de former un couple avec tel ou tel instrument selon ce qu'il veut en faire."
Extrait d'un entretien avec les luthiers de DNG

Sources : le forum guitariste.com, laguitare.com, la voix du nord... 

8 juin 2010

Maudit Mardi - création pas à pas

En tant qu'"investisseur" (cf mes précédent billets sur Sandawe) dans le projet Maudit Mardi de Nicolas Vadot, je serais surement amené à vous reparler de cet album en cours de création... Mais avant de partir dans une présentation de ce projet, je tenais simplement à partager ce Making-of que l'auteur propose.
Parce que lire de la bd, c'est bien, mais comprendre comment elle se construit ne fait qu'augmenter le plaisir de la lecture et l'appréciation du travail de l'auteur. 

(Cliquer sur l'image pour accéder au Making-of de Maudit Mardi)


Personnellement, même si j'admire la technique de Nicolat Vadot lui permettant un travail dans le détail, je garde une certaine préférence pour la création de la planche dans son intégralité "à l'ancienne", plutôt que de passer par Photoshop dès le montage. Dans la même idée, je regrette un peu le recours désormais quasi-systématique de la mise en couleur sous Photoshop. En tant qu'amateur de dessins originaux, quoi de plus beau qu'une belle planche en couleurs directes... 
Mais bon, les choses évoluent et il est plus que normal que les auteurs cherchent à s'adapter aux évolution technologiques. Morris en son temps utilisait bien la photocopieuse pour Lucky luke...

30 avr. 2010

Le petit pirate

En faisant un peu de tri, je ressort ce dessin de Marc Lizano...

Éternel problème de collectionneur, je n'ai toujours pas pris le temps de l'encadrer et de lui trouver une place au mur. A tord j'avoue, car j'aime particulièrement ce dessin à la fois léger mais avec un vrai travail sur les détails. Plein de souvenirs d'enfance aussi autour de cet univers...
Ce dessin est une illustration pour les Histoires de Pirates sorties en juin 2009. A priori, l'ouvrage a plus que trouvé son public puisqu'il a été re-édité trois fois par les éditions Milan. 
A noter : Marc Lizano s'est lancé sur une adaptation de l'île aux trentes cercueils, le projet prend son temps mais à la vue des esquisses l'attente à l'air d'être plus que méritée.

12 avr. 2010

Les trésors de Jojo

Le petit achat coup de cœur du week end...

Fan depuis pas mal de temps de Jojo, personnage attachant né sous la plume d'Andrée Geerts, j'avais repéré depuis quelques temps Les trésors de Jojo édité par l'équipe de Sur la pointe du Pinceau en 2005. Bien que toujours disponible chez l'éditeur, les tarifs postaux belges (parmi les plus chers en europe) me bloquaient un peu. Bref, avec un peu de patience on trouve toujours... et c'est  à peine quelques jours plus tard que je le trouve en occasion, à l'état neuf, et sur Paris...

Cet ouvrage d'une trentaine de pages, après un retour en images sur la naissance de Jojo, reprend différents visuels que les fans auront pu croiser (affiches de festivals, ex-libris) mais aussi quelques illustrations inédites. Petit plus, pour les collectionneurs, le tout édité à 500 exemplaire est numéroté, signé et accompagné d'un ex-libris très, très sympathique...


A noter, le Tome 18 "Mamy-Blues" est en préparation...

12 févr. 2010

Sandawe regard sur les premiers pas

Il y a un mois je vous présentais -ici- l'arrivée de Sandawe dans le petit monde de la bd ; maison d'édition "participative" basée sur le système du crowfunding .

Le projet a dès le début piqué ma curiosité, de par la nouveauté d'une telle idée dans le secteur de la bd mais aussi par le côté suivi de projet. Si, au début beaucoup de points restaient opaques notamment sur le financement des projets, petit à petit le fonctionnement c'est éclaircit. Et même, si à ce jour quelques points restent encore discutables notamment sur des questions de droit d'auteurs (cf cet article du Syndicat des auteurs de Bd) le concept, il faut l'avouer a été bien ficelé.

Reste maintenant la grande question, se lancer ou pas se lancer ?
Il faut l'avouer, les 8 projets initiaux à la vue des éléments présentés ne m'emballaient pas vraiment. Corpus Christi de par le scénario et Dérapages au quotidien, pour le travail de Laurel que j'affectionne, attiraient mon attention mais sans déclencher l'envie d'investissement. L'arrivée de Suivez le Guide projet publié dans Spirou il y a quelques années et ressorti des cartons à cette occasion a en revanche changé la donne. 

Et les autres "édinautes" me direz vous ?
Au 15 janvier le compteur en était là :
7 810€ investis,
8 projets en cours, 347 membres et 86 auteurs
Au 12 février voici les chiffres :
20 420€ investis, 9 projets en cours, 827 membres et 164 auteurs

Quel pronostic ?
A ce jour il pennello est en tête avec 11% de financement (6160€). De mon point de vue, ce projet, s'il sort en premier, bénéficiera d'un effet d'entrainement, assez fort. Beaucoup investiront dans le premier projet sortant grâce à un effet curiosité et, à coups sûr, d'une communication plus appuyée par Sandawe
Dans la même idée, pour l'instant le compteur d'investissement monte doucement, je pense que dès passé la barre des 60% sur les projets les "édinautes en devenir" plus frileux se lanceront enfin créant un effet d'accélération qui en surprendra plus d'un. 
Reste à espérer l'aboutissement rapide d'un premier projet, pour voir clairement le devenir du concept, que je ne manquerai de suivre bien évidement...

7 févr. 2010

Voyagez dans l'infiniment petit, petit, petit...

Dans la série, le truc inutile, mais intrigant...
Je suis sur que avez toujours rêvé de comparer la taille d'un atome, d'un globule rouge ou encore d'une bactérie...

 Cette infographie comparative (clairement dans la vulgarisation scientifique) créée par l’Université de l’Utah, USA,  donne une échelle de la taille des cellules qui permet de voyager dans infiniment petit à l’aide d’un simple curseur. Bien que pas vraiment sensible au domaine scientifique, je trouve l'expérience vraiment fascinante
Vous pouvez également vous repérer dans les dimensions grâce à la grille millimétrique qui vous donne l’échelle progressive au fur et à mesure de votre parcours.

Du grain de café à l’atome de carbone, la route est longue...    
A vous de jouer

26 janv. 2010

Les Archives du coeur

ou, "ma contribution à l'œuvre de Boltanski" (en toute simplicité) 


A l'occasion d'un passage à Monumenta 2010 (actuellement au Grand Palais). J'ai découvert en parallèle à l'exposition "Personnes", la collecte d’enregistrements de battements de cœurs que Christian Boltanski a engagé pour réaliser les Archives du coeur.

Depuis 2005, l'artiste poursuit une collecte d’enregistrements de battements de cœur à travers le monde, dans l’optique de rassembler tous les coeurs des hommes. Projet utopique certes, mais idéaliste, les Archives du coeur seront conservées, à partir de 2010,  dans l’île japonaise de Teshima, dans la mer intérieure de Seto, mise à sa disposition par un mécène Benesse Corporation*.

Le dispositif est à la fois simple et planté dans un univers scientifique (voire médical). En parallèle à l'exposition, une salle d'attente blanche éclairé par des néons accueille les volontaires. Ticket à la main, ils patientent les yeux rivés sur un compteur. Après un certain temps (une heure pour nous), nous avons été accueilli par une opératrice en blouse blanche. C'est installé dans un fauteuil, le "micro" posé sur le cœur que les 20 secondes d'enregistrement se font. Une signature dans un grand registre (numéro 001080 pour moi) la participation s'arrête là.

Cette participation du coup ne fait que renforcer le questionnement sur le devenir de l'œuvre. Allons-nous la recroiser un jour ? Entendrons-nous dans vingt ans nos battements de  cœur ? Chercherons-nous un jour nos numéros dans un grand registre ?
Sceptique au début, j'avoue que cette "donation" implique, questionne...



(*merci à David pour cette précision, au passage son blog raconte son passage sur Teshima)

15 janv. 2010

Devenez éditeurs avec Sandawe

Une nouvelle maison d'édition a fait son apparition dans le petit monde de la BD. Nommée Sandawe elle propose aux internautes un système particulier leur permettant de devenir « des acteurs » de l’édition. Sur le principe déjà connu dans le secteur musical avec des sites tels que My major company ou Akamusic. Sandawe ambitionne de devenir une «tribu d'édition».

L'idée est simple, il s'agit de faire connaître les œuvres des auteurs alors qu'elles sont encore en construction, pour leur bâtir une meilleure visibilité lors de leur lancement. Les auteurs présenteront donc leurs projets à l'équipe de Sandawe qui en sélectionnera quelques-uns et les publiera sur le site de la maison d'édition. À partir de là, les internautes sont invités à participer au processus éditorial et à devenir des «édinautes». Ils pourront faire connaître l'œuvre, réagir sur le site, suivre l'évolution du travail mais aussi et surtout, financer une partie du processus éditorial (avec un potentiel retour sur investissement).

A noter, l'initiateur du projet et directeur éditorial de Sandawe n'est autre que Patrick Pinchart, l'éditeur du site Actua BD (également ancien rédacteur en chef du journal Spirou).

Le projet à ce jour semble clairement alléchant pour le fan de Bd que je suis. Cependant certains points du concept ne sont pas encore assez clairs à mon gout.
Le montant de financement annoncé (50K€) reste assez élevé (ça représente un paquet d’albums pour rentabiliser) et non détaillé à ce jour. A quoi servent ces 50K€ ? Quel sont les charges ? Le projet reste t’il réellement bloqué si l’objectif financier n’est pas atteint ? A quoi ressembleront au final le bd éditées ?
Malgré tout le concept d’un engagement et d’un soutien concret aux auteurs est là. Nul doute que j’y glisserais très prochainement ma patte.


Au 15 janvier à 19h00 :

7 810 € investis,
8 projets en cours, 347 membres

à suivre…


Edit du 21 janv. Depuis la publication de mon article, Sandawé a apporté plusieurs réponses aux questions soulevées.

Le montant de financement annoncé (50K€) reste assez élevé
« Nos chiffres avoisinent ceux des gros éditeurs, bien que la structure de nos frais soit différente : plus d’investissement en promo et moins de frais généraux. »

A quoi servent ces 50K€ ? Quel sont les charges ?
-Les frais de création, principalement le minimum garanti à l’auteur
-Les frais d’impression et de transport (10.000 ex. comme base)
-Les frais de promotion (
presse, outils de buzz marketing et PLV)
-Un comptable externe pour chaque projet
-Les frais d’édition et de gestion de SANDAWE
Les deux plus gros postes étant le minimum garanti de l’auteur et les frais de promo. Ensuite, les frais de distribution et diffusion de près de 60% du chiffre d’affaires magasin seront payés en déduction de ce chiffre d’affaires. Il s’agit donc d’un coût variable, non compris dans le budget levé.

Le projet reste t’il bloqué si l’objectif financier n’est pas atteint ?
"Nous avons établi un délai maximal de six mois (qui pourra être prolongé si 75% de l’objectif est rassemblé à ce moment)"
.

A quoi ressembleront au final le bd éditées ?
"Notre marque de fabrique sera d’éditer des livres de qualité, sur le contenu et sur la forme Pour l’impression, il s’agit de produire des livres qualitatifs (dos carré cousu, bon grammage de papier) produit chez un spécialiste de la BD." 

Source : la FAQ de Sandawé, le forum de Bdgest et cet article d'ActuaBD qui revient sur le fonctionnement du projet publié ici.