22 juin 2010

Sandawe boucle son premier projet Il Pennello

Pour donner quelques nouvelles du projet Sandawe lancé en début d'année...
cf ces deux précédents posts :

C'est le vendredi 11 juin 2010, soit cinq mois après le lancement des éditions Sandawe, que le projet Il Pennello a atteint son financement.  Au total, c'est 260 édinautes qui ont fait confiance à Jean-Marc Allais et Serge Perrotin pour accompagner le premier album financée sur la base du crowfunfing.

Comme j'évoquais dans mon précédent article sur le sujet, Il Pennelo a bénéficié d'un effet de curiosité et d'aubaine assez fort en tant que premier projet. Passé la barre des 80% le compteur s'est emballé pour atteindre en deux semaines les 100%.
Ce cap est de très bonne augure pour les éditions Sandawe. Comme bien d'autres j'attends maintenant avec impatience la sortie effective de l'album.  Espérons que l'émulation de ce premier financement bénéficiera rapidement aux autres projets en cours de finacement. Pour l'instant Maitre Corbaque est en seconde place(39%) mais Maudit mardi (22%) et Hell West (21%) ne sont pas loin derrière...

16 juin 2010

BD - La mise en couleur comment ça marche ?

Dans mon dernier article bd (Maudit Mardi-création pas à pas), je soulevais quelques reproches à l'arrivée des nouvelles technologies dans la création BD préférant personnellement la méthode "traditionnelle". Point de vue certes limité en tant qu'amateur d'originaux face à une souplesse et au gain de temps au bénéfice de l'auteur.  
Dans le Making-of présenté précédemment, Nicolas Vadot nous explique  sa méthode de travail case par case en format A3 qui sont scannées puis recomposées sur Photoshop.
Toujours dans une démarche de découverte de la création BD je suis tombé sur une page où Benoit Bekaert, coloriste BD nous fait une sympathique présentation de son travail.

Pour rappel, en BD la mise en couleur peut se faire via plusieurs techniques :


- La première considérée comme "traditionnelle" est effectué sur un tirage particulier de la planche appelé "bleu", les traits d'encrages apparaissant en bleu-gris clair. Le coloriste travaille généralement à l'aquarelle appliquée au pinceau ou à l'aérographe.
 
- La seconde est la couleur directe, la couleur est appliquée directement sur la planche encrée (toute technique est alors possible). Le résultat est immédiat et visuellement assez fort, en revanche, il n'offre pas les possibilités de recherche d'un bleu et surtout, il ne donne pas le droit à l'erreur.
 
- Enfin, la dernière méthode, de plus en plus utilisée pour des raisons évidentes de souplesse est le recours à l'informatique. La planche encrée est scannée (voire composée sur ordinateur comme pour Nicolas Vadot) puis colorisée sur Photoshop.


Plus technique, Laurel propose également sur son blog (que l'on ne présente plus) un petit tutorial simple mais plus accessible sur la mise en couleur sous Photoshop.

crédits images : le blog a set , un crayon dans le cœur

10 juin 2010

Les guitares de Matthieu Chedid

Concert de -M- hier soir au Zénith de Paris... bluffant... même si j'ai émis quelques petites critiques (clin d'oeil personnel).
Plutôt que de partir dans un récit de cette soirée (vous en trouverez bien d'autres ailleurs), séduit par ce guitariste hors pair, j'avais envie d'essayer de faire un petit recensement des guitares que Mathieu Chédid utilise sur scène. Le sujet est vaste, il posséderait, parait-il, une sacré collection d'une quarantaine de guitares.
Ce sujet sera réactualisé au fil de mes recherches, n'hésitez pas à me faire des remarques... 

Utilisées sur la tournée 2010 :

Une Fender Stratocaster sunburst série L de 1964
Les avis divergent mais mes recherches confirment l'année. Cette guitare est l'une des préférée de -M- aussi bien utilisée en tournée que sur des concerts plus simples, sur les plateaux ou en studio. 
  
Une takamine customisée avec son damier, guitare classique montée en cordes acier (et du coup accordée un 1/2ton ou 1 ton en dessous) 

Une strat blanche  
(en recherche d'infos)

 
Enfin la guitare de la tournée, la "Tanagra" guitare novatrice conçue par un luthier lillois, Charles Hannotte.
Voir cet article de la Voix du nord

Et plutôt que de vous en parler, je laisse l'intéressé faire sa démo :


 
Vues précédemment :
 
La fameuse "Billie", LA guitare rose, icône du troisième album.
    
Cette guitare, qui porte le nom de la fille de Matthieu Chédid, a été conçue par Cyril Guérin, luthier français. Elle a été réalisé en deux exemplaire roses, montés avec un jeu de cordes nylon. Il existe également une "Black Billie" montée en cordes acier et une Billie blanche, modèle en douze cordes.
Pour plus d'infos, allez donc voir cette excellente interview.

Une Rickenbacker

Une Gibson Firebird


Une Korina Flying V Epiphone

"Chez -M-. ç'est le show qui détermine tout : Chaque morceau représente pour lui un environnement acoustique, c'est lié je pense à son rapport avec la musique. S'il a envie d'être teigneux, haineux il va utiliser la Firebird, s'il a envie de donner plus d'expressivité et de légèreté , il va utiliser sa Strat, s'il veut y mettre beaucoup d'effets scéniques, il utilise cette guitare très pointue Felline . C'est sa magie justement, c'est lui qui choisi de former un couple avec tel ou tel instrument selon ce qu'il veut en faire."
Extrait d'un entretien avec les luthiers de DNG

Sources : le forum guitariste.com, laguitare.com, la voix du nord... 

8 juin 2010

Maudit Mardi - création pas à pas

En tant qu'"investisseur" (cf mes précédent billets sur Sandawe) dans le projet Maudit Mardi de Nicolas Vadot, je serais surement amené à vous reparler de cet album en cours de création... Mais avant de partir dans une présentation de ce projet, je tenais simplement à partager ce Making-of que l'auteur propose.
Parce que lire de la bd, c'est bien, mais comprendre comment elle se construit ne fait qu'augmenter le plaisir de la lecture et l'appréciation du travail de l'auteur. 

(Cliquer sur l'image pour accéder au Making-of de Maudit Mardi)


Personnellement, même si j'admire la technique de Nicolat Vadot lui permettant un travail dans le détail, je garde une certaine préférence pour la création de la planche dans son intégralité "à l'ancienne", plutôt que de passer par Photoshop dès le montage. Dans la même idée, je regrette un peu le recours désormais quasi-systématique de la mise en couleur sous Photoshop. En tant qu'amateur de dessins originaux, quoi de plus beau qu'une belle planche en couleurs directes... 
Mais bon, les choses évoluent et il est plus que normal que les auteurs cherchent à s'adapter aux évolution technologiques. Morris en son temps utilisait bien la photocopieuse pour Lucky luke...